La ville

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le blason de Ramonville

On y trouve la Croix du Languedoc,
un pin parasol, symbole du Lauragais
le lion de Raymond IV

Un peu d'histoire:

    Le nom de la commune provient probablement de la ville (ou château) que Raymond, Comte de Toulouse, possédait sur les coteaux de Soule, dit aujourd'hui château Bellevue. La tradition accréditée dans le pays, rapporte que Raymond IV partit en 1096 du château de Bellevue pour la Croisade et qu'il suivit, pour atteindre la route connue aujourd'hui sous le nom de Nationale 113, le chemin des Crouzats, chemin qui existe encore de nos jours.

    De vieux actes trouvés dans les archives, principalement un acte de bail à ferme du moulin de Soule daté du 11 janvier 1749, mentionnent comme nom de la commune "Raymondville". Plus tard, on trouve celui de "Ramondville". Le nom actuel de Ramonville date de la Révolution.
   

    Le mot Saint-Agne vient de Saint-Aignan, patron de la paroisse qui fut évêque d'Orléans et qui en 451 délivrera cette ville qui se trouvait assiégée par Attila. Ce mot fut rayé du nom de la commune pendant la Révolution et rétabli en 1808. Parmi les Seigneurs de Ramonville Saint-Agne, nous relevons : Jean de Gargas (1504); Guillaume de Vézian (1661); Marie d'Aubuisson (1674, mousquetaire du Roi); Pierre de Gargas (1676, Conseiller du Roi au Parlement de Toulouse); de Boisset (1734); de Bertrand, seigneur direct de Ramonville (1749) Antoine de Boisset, Capitaine au Régiment de la Couronne (1750).

    Le château de Ramonville fut acheté par M. de Loménie pour remplacer, comme maison de plaisance des archevêques, le château de Balma qui tombait en ruines (achat confirmé en 1776 par lettres patentes de Louis XVI). Les archevêques gardèrent cette seigneurie jusqu'à l'époque de la vente des biens nationaux. Sur un point culminant du hameau de Soule, s'élevaient deux moulins qui, en 1749, appartenaient aux dames religieuses du Tiers-Ordre de Saint-François. La tradition rapporte que, près de ces deux moulins, les Sarrasins livrèrent en combat contre les Chrétiens à l'époque où Eudes, duc d'Aquitaine, défendit avec tant de bravoure et de vaillance la ville de Toulouse ; des débris d'un fort et d'antiques maisons ensevelies sous les ruines s'apercevaient encore dans les champs à la fin du siècle dernier. Le camp de repos fut vendu et livré à la culture vers le milieu du siècle dernier.
      

    La tradition rapporte que les morts n'étaient point placés dans les cercueils. Un squelette fut retrouvé dans la seconde moitié du XIXème siècle la tête placée entre deux briques triangulaires placées verticalement et reposant sur un lit de pierres. A cette époque, on remarquait dans les champs voisins des débris de constructions et tout porte à croire qu'une agglomération existait dans les environs de cette antique église.
    Une croix du XVème siècle fut enlevée du territoire de la commune et transportée dans une propriété privé de Nérac ; elle y est maintenant classée monument historique.
Le pont de Madron sur le canal fut détruit en 1814 par les Anglais de Wellington.

 

Aujourd'hui :

La place de la mairie vient d'être rénovée. Elle a bonne allure; le bâtiment historique de la mairie s'est très bien adapté à la  taille récente de la ville (12000 habitants) tout en gardant ce style si charmant du Lauragais. On peut cependant lui reprocher d'être un peu exiguë. La salle du Conseil occupe l'essentiel du 1er étage avec le bureau du Maire.

 

En cette fin de 20ème siècle, Ramonville est une petite ville du Sud-est toulousain. Elle jouxte la capitale de Midi-Pyrénées. Elle est passée de 2 à 3000 habitants vers la fin des années 60 à 12000 aujourd'hui. Le dernier recensement montrait une stabilité parfaite dans son développement démographique par rapport au précédent. Les possibilités de construction commencent à se faire rare. Nous avons pratiquement rempli toute notre réserve foncière. Le dernier espace encore agricole et d'une grande beauté est constitué par les coteaux en lisière Ouest de notre commune vers Pechbusque.

L'essentiel de la population est constituée de familles dont l'activité est en relation avec l'université de Toulouse, les centres de recherche, les grandes écoles, les grandes sociétés de l'aéronautique et de l'espace (CNES, MATRA MARCONI SPACE), ainsi qu'un grand nombre de petites et moyennes entreprises de 'high tech'. Donc, en moyenne de gens d'un bon niveau culturel et aux revenus autorisant un bon niveau de vie. Cette population induit des activités culturelles et sportives nombreuses et actives, ce qui rend la vie à Ramonville particulièrement attractive. On y trouve de nombreux propriétaires de leurs maisons ou appartements mais l'offre locative, aussi, est importante (familles en installation provisoire, étudiants). La mairie fait des efforts très louables pour donner un aspect sympathique, fleuri et agréable à l'ensemble de la voirie. Dans l'ensemble, on est bien à Ramonville !!!

Mais, la circulation, comme partout, se complique. Le taux d'urbanisation de villes comme Castanet conduit à une augmentation du trafic de passage et les embouteillages le matin et le soir augmentent la durée des déplacements. Il est vrai que les Toulousains sont les champions des déplacements en automobile. Nous espérons beaucoup dans le métro qui permettra l'accès au centre de Toulouse depuis la gare terminus de la prochaine ligne B de la zone de Guchens au nord de la ville. Le problème est très complexe avec la proximité de l'échangeur du Palays de l'autoroute A61. Il faudra être très attentif à l'évolution de ces grands projets.

La municipalité veut imposer à notre ville environ 450 logements sur les coteaux, notre dernier espace de campagne, ce qui ne manquera pas de rajouter un flot supplémentaire de voitures qui tentera de s'écouler par les déjà trop petites routes (rue de l'Eglise, chemin des Sauges, Pouvourville, avenue de Suisse) vers les artères importantes comme la N113.

Il y a encore 2 ans, la ville offrait un bon niveau de sécurité. Mais, cette qualité de vie se dégrade assez nettement. On enregistre une montée des cambriolages, des vols de voiture, des dégradations, des incendies de voitures même dans des quartiers  de la ville réputés particulièrement tranquilles. La situation n'est pas encore très critique, mais on sent dans les conversations des gens cette montée de l'insécurité. Toutes les maisons se voient munies de détections d'intrusion avec alarme et font de plus en plus appel à des services de gardiennage ou de protection.

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